Bonjour.
Hors un graphique très intéressant publié par notre unique Krisy en octobre dernier, je n’ai pas trouvé trace sur le forum d’une étude sur les accidents et cause des accidents des VSP.
Je vous propose celle ci, réalisée par les compagnies d’assurances (on ne peut être mieux placé pour cela) il y a quelques années (et qui semble être l’une des très rares étude réalisée sur ce sujet). Si toutefois ce post ferait doublon avec un autre post que je n’aurais vu, je laisse aux soins délicats des administrateurs & modérateurs de supprimer ce message.
Si au contraire cela apporte une pierre à l’ensemble des données déjà disponibles sur ce forum – à la bonne heure – je prendrais bien …. une coupe de bulles !
Je cite :
Le nombre d’accidents et les victimes :
Rapportés au nombre total d’accidents de la route, les accidents sont peu
nombreux. En métropole, le nombre d’accidents de la route impliquant des
voiturettes est de l’ordre de 326 en moyenne sur les douze dernières années. Après
une diminution constante jusqu’en 2003 (de 371 accidents à 203), le nombre
d’accidents est remonté à 328 en 2005 et 299 en 2006, soit en moyenne moins de
0,4 % des accidents de la route, sans que l’on puisse encore dire si cette hausse est
conjoncturelle ou structurelle, notamment du fait de l’augmentation du nombre des
voiturettes en circulation et de l’évolution du profil de leurs conducteurs
En nombre de véhicules impliqués, les voiturettes représentent 0,16 % des
véhicules mais 0,23 % en 2005. Mais l’on sait que parallèlement, depuis 2003, les
accidents de la route, tous véhicules confondus, ont diminué de près de moitié, sous
l’effet de la politique de prévention menée par les pouvoirs publics. Cette politique,
visant en premier lieu la sanction des excès de vitesse, n’a que peu visé les
voiturettes, mais fortement touché les autres catégories de véhicules. De ce fait,
mathématiquement, la proportion des accidents impliquant des quadricycles légers à
moteur apparaît plus importante, sans toutefois signifier une augmentation de leur
dangerosité.
Les personnes tuées en voiturettes représentent 0, 22 % des victimes de la
route en 2005, contre 57 % pour les voitures de tourisme et près de 7 % pour les
cyclomoteurs.
Rapporté au parc de voiturettes, comparé avec les autres catégories de
véhicules, la voiturette apparaît légèrement plus sûre que les voitures de tourisme
(1,2 fois plus de tués), trois fois plus que les cyclomoteurs et plus de huit fois que
les motocyclettes :
Sur la base d’un kilométrage moyen que l’on peut estimer, aux dires des
assureurs, à 8000 km par an, l’exposition au risque, lorsqu’on embarque dans une
voiturette serait presque le double de celui d’une voiture particulière (0,14 accident
grave pour 100 000 km parcourus contre 0,08 en voiture de tourisme).
Le taux moyen de tués dans les accidents de voiturettes, est de 6,9 % sur les
12 dernières années, soit légèrement plus que pour l’ensemble des véhicules
routiers (6,3 %). Mais la tendance est à une nette amélioration. En 2005, ce taux
était de 3,7 %. Entre 1993 et 2002 il était de 8 % et depuis 2002, de 5 %. Ce taux est
cohérent avec les autres pays de l’Union Européenne ou circulent des voiturettes.
Le nombre de personnes blessées dans un accident de voiturette est d’environ
à 0,81 sur les douze dernières années, en forte décroissance cependant. Il était de
0,9 entre 1993 et 1997, de 0,8 entre 1998 et 2002 et de 0,75 entre 2003 et 2005. Ce
chiffre est quasiment équivalent au nombre de blessés constaté pour l’ensemble des
accidents de la route en 2005, qui était alors de 0,78.
En revanche, la proportion de blessés graves parmi ces blessés est stable sur
les douze dernières années, de l’ordre de 25 %, contre 37 % pour l’ensemble des
accidents ce qui tendrait à montrer que les conséquences des accidents de
voiturettes sont moins graves que celles des véhicules traditionnels. A ce titre, la
limitation de vitesse peut-être un facteur déterminant.
La voiturette apparaît donc, en l’état actuel des statistiques disponibles,
comme un véhicule ni plus ni moins accidentogène que les voitures de tourisme,
avec un niveau équivalent en taux de tués et de blessés par accident. On peut
toutefois retenir une proportion plus faible de blessés graves parmi les blessés, pour
des véhicules qui roulent moins vite et qui font également 40 % de kilomètres en
moins.
Les circonstances des accidents :
Une distinction serait à opérer entre les déplacements en agglomération où à vitesse égale celle des véhicules automobiles, les durées de trajets sont équivalentes, et les zones rurales où ces durées sont théoriquement de 15 à 20 % plus longues pour les voiturettes.
produit indifféremment sur une route communale (45 %) ou départementale (44 %),
par temps sec (83 %), dans une ligne droite (71 %). Le conducteur, un homme de
plus de 65 ans dans plus de la moitié des cas (55 %), percute un autre véhicule
(63 % des accidents), par l’avant (78 %). Les véhicules circulaient la plupart sans
changer de direction (57 %).
Ces chiffres tendraient à prouver que la vitesse limitée des voiturettes n’est
pas à l’origine des accidents, car dans ce cas, la plupart des chocs se produiraient
par l’arrière. Au contraire, il semble que les accidents proviennent d’un défaut de
maîtrise du véhicule, voire d’un défaut de freinage, mais l’origine de la défaillance,
technique ou humaine, est délicate à établir.
Quelle qu’en soit l’origine 68 % des conducteurs de
voiturettes seraient juridiquement responsables des accidents dans lesquels ils sont
impliqués, contre 46 % pour les voitures de tourisme. L’alcool serait impliqué dans
16 % des accidents contre 6 % pour l’ensemble des accidents. Pour les accidents
mortels, ce taux serait de 40 % contre 30 % pour les voitures de tourisme29.
Enfin, aucune étude ne permet d’établir une corrélation entre les accidents et
l’état d’entretien du véhicule, mais cette remarque vaut aussi pour l’ensemble des
véhicules immatriculés.
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Bonne journée à toutes et tous.