( je n’ai pas trouvé cela sur le forum…mais la vue baisse…alors si c’est en doublon chères & chers administrateurs & modérateurs, merci de supprimer le topic, même si comme l’écrivait Krisy dernièrement dans un post - rubrique charte du Forum - ‘ça prends du temps d’aller à la pêche aux documents’…je confirme il va s’en dire !).
L’Association Française des constructeurs de quadricycles à moteur a publié en 2008 une très intéressante étude sur les utilisateurs de VSP.
C’est à ce jour – du moins à ma connaissance – la seule étude officielle à ce sujet, dont l’intérêt est justement qu’elle ait été réalisée par les constructeurs de VSP , et leurs concessionnaires, auprès de leurs clients.
Selon les constructeurs chez les utilisatrices et utilisateurs de VSP, on pourrait distinguer :
- 65 % de personnes de plus de 50 ans, majoritairement des hommes, titulaires ou non du permis de conduire, résidant en zone rurale ou en
grande banlieue, qui pour des raisons diverses, ne souhaitent pas ou plus conduire des véhicules classiques, tout en ayant des besoins de mobilité du fait de leur isolement. Cette catégorie de clientèle continue de s’accroître du fait de la raréfaction des commerces et des services de proximité et se féminise, pour des raisons démographiques. Dans cette population, un tiersdes personnes seraient en état de fragilité (personnes malades, handicapées,sous curatelle ou sous tutelle) ;
- 30 % d’actifs entre 25 et 50 ans, qui n’ont pas le temps ou les moyens de passer le permis de conduire mais qui, pour travailler ont besoin de se déplacer. Ces clients conduisent ce type de véhicule jusqu’à ce qu’ils soient en mesure de passer leur permis (de 1 à 3 ans). En ville, cette catégorie comprend aussi de jeunes cadres entre 25 et 35 ans pour qui l’usage de la voiturette est une réponse aux problèmes de circulation et de stationnement, aussi rapide que la voiture (la vitesse moyenne à paris est de 18 km/h), plus confortable, moins polluante (la consommation est de 3 litres de gas-oil au 100 km) et plus sûre que les deux roues ;
- 3 % d’automobilistes verbalisés au titre d’infractions mineures mais multiples et qui ont ainsi perdu les 12 points de leur permis de conduire.
Selon les professionnels, la conduite d’une voiture sans permis par ce type de contrevenants pourrait avoir un effet social et pédagogique important en les habituant notamment à rester en deçà des vitesses maximales autorisées.
Les concessionnaires remarquent à ce titre que les trois quarts des conducteurs conservent leur véhicule à la fin de la période de location, ce
qui tendrait à prouver qu’ils sont satisfaits de l’usage de la voiture sans permis. Dans cette catégorie, les automobilistes verbalisés pour défaut
d’assurance, conduite sans permis, alcoolémie récurrente, ou « grand excès de vitesse » (plus de 50 km/h par rapport à la vitesse autorisée) et pour lesquels le juge peut prononcer une interdiction de conduire des véhicules terrestres à moteur pendant une durée de cinq ans resteraient marginaux ;
- 2 % de jeunes citadins n’ayant pas le permis de conduite, issus souvent de milieux aisés, et dont les parents estiment que la voiture sans permis, plussûre que le cyclomot fessionnels ont remarqué une accidentologie (pour dégâts mineurs) plus importante que la moyenne chez
ces jeunes qui ont un rapport au risque différent des conducteurs traditionnels de voiturettes. Ils font aussi état d’un taux plus important de
demande de débridage ou de débridage effectif des moteurs malgré l’évolution technologique (présence d’un variateur automatique limitant
fortement les possibilités d’intervention sur le moteur), de prêt du véhicule à d’autres jeunes, de chargement de plus de passagers qu’autorisé etc ...
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Cette enquête ayant tout de même 5 années, je suppose qu'il y aurait quelques différences sensibles dans le résultat si elle devait être renouvelée présentement.
Sur ce, je vais prendre un petit apéro, ce forum donne soif ...