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La loi de finances votée fin 2012 prévoit dix milliards de hausses d'impôts pour les ménages en 2013. Des mesures qui s'ajoutent à celles votées précédemment, et qui vont alourdir encore un peu plus votre imposition cette année. Exemples chiffrés.


Le maintien du gel du barème progressif de l'impôt
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La non revalorisation du barème qui sert au calcul de l'impôt sur le revenu, pour la deuxième année consécutive, va entraîner une hausse d'impôts pour près de 13 millions de contribuables. Seuls les plus modestes sont épargnés. Certains qui étaient non imposables en 2012 vont le devenir, d'autres vont changer de tranche d'imposition...


L'impact de la fiscalisation des heures supplémentaires
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La fin de l'exonération d'impôt attachée à la rémunération des heures supplémentaires, effective depuis septembre 2012, va se traduire par une hausse d'impôts pour 9 millions de salariés. Une hausse qui fait suite à la perte de salaire déjà subie depuis août, date de la remise en cause de l'exonération des cotisations salariales...


L'impact du gel de la prime pour l'emploi
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Les plafonds de revenus a respecter pour bénéficier de la prime pour l'emploi sont à nouveau gelés. Résultat, plusieurs dizaines de milliers de travailleurs vont êtres exclus de ce dispositif, parce qu'ils ont bénéficié d'une revalorisation de leur rémunération en 2012...


L'impact du plafonnement du barème kilométrique
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Le barème publié chaque année par l'administration pour évaluer vos frais professionnels de véhicule n'est pas revalorisé cette année. De plus, il est plafonné à 7CV, alors qu'il était jusqu'à présent progressif jusqu'à 13CV. Un plafonnement défavorable aux salariés et libéraux qui déduisent leurs frais réels et utilisent une grosse cylindrée...


L'impact de l'abaissement du quotient familial
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L'avantage fiscal résultant de l'application du quotient familial est abaissé à 2 000 € par demi-part pour charges de famille, contre 2 336 € précédemment. Cette baisse va entraîner une hausse d'impôts pour 1 million de contribuables aisés...


L'impact de la surtaxation des plus-values mobilières
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Le taux du prélèvement forfaitaire applicable sur les plus-values mobilières réalisées en 2012 passe à 24 %, contre 19 % précédemment. Celui des prélèvements sociaux à 15,5 %, contre 13,5% précédemment. En tout, 7 % d'impôts en plus sur vos gains en capital perçus l'année dernière...


L'impact de la hausse des prélèvements sociaux
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Les prélèvements sociaux ont progressé de deux points depuis juillet 2012, à 15,5 %. La fraction déductible de CSG, elle, a diminué de 0,7 point, à 5,1 %. Les bailleurs, rentiers et autres bénéficiaires de revenus de patrimoine en 2012 vont subir 2 % minimum de hausse d'impôts en 2013...


L'impact de la réforme des revenus de placement
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Le prélèvement libératoire applicable sur les intérêts de placements perçus en 2012 est en hausse de 5 points ; celui attaché aux dividendes d'actions de 2 points. Les épargnants qui renoncent au prélèvement libératoire ne sont pas mieux lotis : l'abattement fixe sur les dividendes est supprimé et ils vont payer double cette année...


L'impact de la baisse des réductions d'impôt
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Le taux des principales réductions d'impôt est de nouveau raboté de 15% pour les dépenses faites en 2012. Le seuil de déclenchement du plafonnement global des niches fiscales est aussi réduit. Des avantages en moins, donc des impôts en plus, pour les adeptes de la défiscalisation...


La création d'un taux d'imposition à 45 %
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50 000 contribuables - les plus fortunés - vont être soumis à la nouvelle tranche du barème progressif de l'impôt sur le revenu, au taux de 45%. La plupart d'entre eux subira aussi, pour la deuxième année consécutive, la taxe exceptionnelle de 3 % et 4 % sur les hauts revenus...