Le leader du quadricycle à moteur poursuit la mue esthétique et technique de ses véhicules sans permis avec la première gamme 100% électrique de ce petit marché. Un argument de plus pour continuer de séduire une clientèle rajeunie depuis près de 10 ans.

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La mobilité électrique faisait déjà partie du savoir-faire de la société haut-savoyarde à travers sa marque d’utilitaires Mega mais, désormais, c’est bien en Aixam que les automobilistes urbains vont pouvoir circuler et ce, sans émissions de CO2. En effet, dès le mois de mars, la marque eAixam -e pour électrique- proposera à la vente deux modèles : l’eCity et l’eCoupé, déclinaisons "vertes" des Aixam City et Coupé Diesel à deux cylindres. Avec un volume en tous points similaire à celui de leurs homologues thermiques, les deux modèles électriques gagnent cependant en équilibre et en liaison au sol, la batterie lithium-ion fer phosphate, produite par la société E4V, étant placée sous le plancher arrière, de manière à compenser le poids du moteur asynchrone de 4kW. Les suspensions ont donc été adaptées en conséquence.

Public urbain visé

La vitesse, limitée à 45 km/h, et l’autonomie moyenne de 75 km (110 km au maximum) restreint clairement les modèles d’eAixam à un usage urbain, mais cela tombe bien : la cible du constructeur français est essentiellement citadine. Une rupture avec son identité de départ : celle d’un fabricant de véhicules sans permis orientés vers un public rural à la retraite et roulant peu. En réalité, le virage avait été pris il y a près de 10 ans, avec un renouvellement drastique au niveau du design, des équipements, de la sécurité, de l’habitabilité et du confort, formalisé dans les modèles A721, A741 et A751 dès 2004, et encore amélioré sur les derniers modèles, en particulier sur la gamme Impulsion.

"Nous nous étions rendu compte que nos véhicules plaisaient davantage aux jeunes citadins, qui souhaitaient s’épargner la peine de passer le permis de conduire, car n’ayant aucun besoin particulier de circuler sur les grands axes extra-urbains, explique Philippe Colançon, président de Aixam-Mega. Nous nous étions même aperçu qu’à Rome, de nombreux parents qui avaient acheté un de nos véhicules à leurs enfants, par crainte de les voir circuler à deux roues, se l’appropriaient temporairement pour aller au supermarché ou effectuer du shopping en ville." Avec le côté Tuning très prononcé de certains de ses modèles (City S et GTO, Coupé S, Premium ou GTI), Aixam avait alors su jouer à fond la carte jeune en Italie ou en Espagne, pays où l’on est si friands de modifications de carrosserie et de personnalisation.

L'atelier préparé

La gamme électrique d’Aixam vient donc enfoncer le clou auprès d’une jeune clientèle lassée des bruits de moteur et très concernée par la thématique environnementale. D'autant que la recharge s'avère particulièrement facile : il suffit de brancher le câble sur une prise 220 volts durant 3h30 et le tour est joué. Et côté entretien, le risque encouru par les mécaniciens se révèle bien moindre qu’avec tout autre véhicule électrique, la tension étant limitée à 76 volts. Pourtant, Aixam a pris soin de former son réseau de 130 distributeurs et réparateurs au diagnostic et à la maintenance électrique. Ceux-ci ne pourront toutefois intervenir que sur le véhicule lui-même, garanti 2 ans, et non sur la batterie, garantie 5 ans et qui ne sera éligible qu’à l’échange standard.

Nul doute que le passage à l’électrique devrait ramener à l’atelier certains clients qui, sur leur Aixam bicylindre Diesel, se permettaient un peu de "do-it yourself", la simplicité mécanique des véhicules permettant un grand nombre d’opérations simples, de la vidange au changement de filtres, de plaquettes, etc. Le nombre de pièces vedettes du do-it diminuant subitement sur un quadricycle électrique, le réseau pourra se féliciter de garder une clientèle qui, soit dit en passant, est déjà bien fidèle. En revanche, aucune prime gouvernementale ne sera disponible à l'achat d'une eAixam... Le revers d'une médaille verte dont le montant s'élève donc à 12 000 euros, et 48 euros par mois de location de batterie.

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pas mal la bete mais je prefere avec les bas de caisse rouge

Oui c'est clair par contre moi c'est la location de la batterie qui me chagrine

jai vue dans je sais plus quel pays une voiture ou tu paye aussi une location pour la batterie mais tu ne paye pas de courant pour la recharge et tu peut changer ta bateri en ponpe specile en 5minut cinon cela revient chere pour celui qui ne mais pas 50 euro d essence par moi tu roule pas mais tu paye quand meme

La tu paye aussi le courand lol ,le temps de recharge est 3h30

à moi aussi c'est un problème la location de batterie ..déjà que la voiture coute 12 000 puis rajouter 50 € par mois + la consommation électrique ... elle me revient déjà juste à l'achat plus cher !

Je prend une petite diesel VSP environs 3000 € il me reste encore 9 000 € que je peux mettre dans le diesel ..

Mdr oui c'est clair